Mon corps est constitué d'eau et de terre, mon cœur est un brasier.

Seul dans l'univers je me sens seul dans l'univers, moi le rocher.

Mon père le soleil m'éclaire de sa lumière, ma mère est là en rotation autour de moi.

Mars mon frère, comme mes autres frères et sœurs, gravitent autour de papa.

Seul dans l'univers, je ne suis pas seul dans l'univers.

Pourtant mes pôles se glacent, mon cœur de braise doucement s'éteint.

La tristesse noie ma surface sous une pluie torrentielle.

Les éclaires zèbrent le ciel, parfois de rage naissent des orages démentielles.

Nulle vie, nulle arche ne sauraient subsister.

Seul dans l'univers je me sens seul dans l'univers.

Une étoile filante vient éclairer ma nuit.

Seul dans l'univers je ne suis plus seul dans l'univers.

J'aime une étoile filante cette nuit.

L'amour enflamme mon cœur, réchauffe mon atmosphère.

Sèche mes larmes dans un arc en ciel.

Me féconde le temps d'une visite éphémère

Il rend possible l'apparition de la vie sur terre, par sa magique étincelle.

Seul dans l'univers je ne suis plus seul dans l'univers.

Une étoile filante toute une nuit j'ai aimé.

elle m'a touché à peine frôlé, a fait apparaître sur mon sol la vie;

Combien de millions d'années devrais je patienter.

Avant qu'elle ne revienne éclairer ma nuit.

  Au pays des chaussettes c’était le pied.

  Toujours par paire elles résidaient, 

  Du fait de l’absence de Pieds.

Oui mais voilà un jour tous vint à changer.

Après avoir été emballés, étiquetés, concédés,

Elles finirent consternés par être porté.

Entre pieds et souliers, elles étaient compressés.

Les pieds aux chauds, se sentaient bien douillet,

Par leurs pores suintaient, la secrète humidité qui

S’insinuaient dans le tissus porté.

Hélas, le drame surgissait !

elles puaient, d’urgence il fallait les laver.

L’une sur le fil à linge oublié, L’autre au fin fond du panier.

Les chaussettes déprimaient.

Seuls et abandonnés, ou mal accompagnés,

Les chaussettes s’effilochaient.

Tragique destin d’une pauvre chaussettes,

Terminer jeté comme une vielle chaussettes usé.

Mesdames, Messieurs, les pieds soyez assurés,

Par paire vos chaussettes bien conserver.

Afin de les voir perdurer.

Armes de destructions massives.
Le 24/10/4568

J'existais,
Etres Humains nés de l'amour entre un homme et une femme.
J'existais,
Etres vivants au génome manipulé
J'existais,
Ultime représentant de l'espèce des homos supérior.
Je ne pouvais plus voir,
La poussière masquait le soleil
Je ne pouvais plus entendre,
les souffles des bombardements cachaient le cri des oiseaux
Je ne pouvais plus goûter,
les fruits acides de notre agriculture étais irradié
Je ne pouvais plus sentir,
l'oxygène asphyxiait sous l'odeur de mort environnant
Je ne pouvais que toucher,
du bout des ailes le ciel, afin de rendre des comptes devant l'éternel
Je pouvais surtout ressentir,
L'impossibilité pour l'homme de survivre à cette dernière folie là
RayMundo.